Un investisseur prudent est celui qui met toutes les chances de son côté, dès le départ, pour ne pas perdre. S’il réussit, le mur montera, plus ou moins vite, mais il montera.
Partant de ce constat, j’ai sélectionné des entreprises qui, sur une période de 15 ans, ont toujours été gagnantes, qui ont toujours su surmonter les crises. C’est la résilience.
Mes conseils s’adressent donc à ceux à qui le mot patience ne fait pas peur. En les rassurant aussi : parmi le panel des entreprises résilientes, j’ai sélectionné celles ayant, toujours sur le long terme, les meilleures performances.
Ce site a donc été créé pour mesurer cette méthode face aux indices et à quelques titres emblématiques. Et pour vous offrir des conseils.
Comment procédons-nous ?
La sélection d’Adapera repose avant tout sur un algorithme.
Pourquoi un algorithme ?
Parce que nous sommes faibles…
Un des grands risques pour un investisseur est le changement de « stratégie » selon le vent du marché. Avec à la clé, d’inutiles frais de courtage mais aussi une perte de la stratégie sur le long terme.
Celui qui vend et achète selon chaque soubresaut pourra occasionnellement éviter une perte plus importante ou profiter des dernières pépites de la fin d’une ruée vers l’or, mais ne pourra pas engranger des profits significatifs. En plus, il s’épuisera à suivre chaque nouvelle.
Rappelons qu’en-dessous d’un rendement de 6 % l’an, il faut mieux s’orienter vers d’autres types de placement, comportant moins de risque. Ceci pour l’aspect purement comptable. Si l’on doit ajouter l’engagement personnel nécessaire au suivi de ces placements en bourse, à la fois en temps et en prise d’information, j’estime qu’il ne faut pas continuer à investir en bourse si l’on obtient un rendement inférieur à 10 % l’an.
Définir un algorithme permet de figer ses règles de sélection des titres et de se rappeler à chaque instant POURQUOI on choisit celui-ci et non celui-là.
Attention, cela ne signifie pas de prendre position pour l’éternité. Cette année encore, j’ai modifié mon algorithme pour l’améliorer. Par ailleurs, utiliser un algorithme permet d’en faire un programme, exécutable sur un grand nombre de cotations. Ainsi, mon programme analyse chaque mois plus de 4000 titres, sur la bourse américaines et celles européennes.
Quelles cibles pour cet algorithme ?
Pour gagner, il faut commencer par ne pas perdre. Ce texte débutait par la notion de résilience d’un titre. Il s’agira donc de sélectionner les titres qui ont su surmonter les variations du marché pour toujours, sur le long terme, s’avérer être profitables.
En bourse, le risque diminue avec le temps. Regarder l’historique complet du cours d’Amazon. Si vous aviez acheté une action en avril 1999 (à 90 $), vous auriez dû attendre novembre 2007 (!) pour retrouver votre mise et janvier 2011 (presque 12 ans) pour la doubler… et voir le cours bondir à 3500 $ en août 2020.
Mon programme analyse les cours sur plus de dix années.
Quel est son principe de fonctionnement ?
Certes, « les performances passées ne présagent pas de celles à venir », mais… nous n’avons rien de mieux.
Les données passées seront donc utilisées en tant que base pour des statistiques permettant de sélectionner un groupe de titres. Ce groupe permettra de diluer le risque : si l’on ne peut prédire la situation exacte d’une entreprise, on suppose que dans une sélection d’entreprises réalisée à partir des meilleurs résultats passés, la plupart des sélectionnées auront des résultats satisfaisants dans les années à venir.
Sélectionner les résilientes
Sur un panel de plus de 4000 entreprises, je sélectionne celles pour lesquelles la valeur du titre a toujours été supérieure à son prix d’achat cinq ans auparavant, quelle que soit la date. Une note de résilience est alors attribuée au titre. Elle correspond au gain le plus faible que vous ayez pu réaliser en conservant le titre pendant cinq année, sur une période d’étude de quinze ans. Elle permet donc de sélectionner les entreprises ayant les meilleurs « fondamentaux », celles qui savent en quoi consiste leur business.
Moins de 200 entreprises résistent à cette sélection.
Restreindre la sélection
Avant d’analyser plus en détail la situation des entreprises, nous en diminuons le nombre :
- d’une part, une analyse poussée de 200 entreprises serait trop longue à réaliser,
- d’autre part, des critères supplémentaires permettent de toute manière de conserver les entreprises les plus intéressantes.
Pour la suite, nous conserverons donc les entreprises :
- appartenant au tiers de celles ayant connu la plus forte hausse de leur titre, et au tiers de celles avec la résilience la plus forte.
- Nous obtenons une sélection de moins de quarante entreprises. Nous pouvons maintenant nous permettre d’entrer dans l’étude détaillée de celles-ci, en ayant éliminé de façon automatique 99 % des 4000 titres initiaux. L’étude détaillée est à ce moment-là, indispensable pour pouvoir repositionner l’entreprise dans l’actualité, et surtout, dans le futur proche (6 mois à un an).
Parmi les quarante titres faisant l’objet d’une étude plus fine, je parle dans les lettres présentes sur ce site de la dizaine d’entreprises qui m’a semblé être la plus prometteuse.
Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.