J’écris cette lettre à la dernière minute pour respecter l’engagement d’une information en mars 🙂

Il faut dire que l’actualité fut tristement riche.

Du fait de la permanence de l’inflation, les bilans de tous les indicateurs sont moins flamboyants qu’en fin d’année dernière.

Du fait de l’avance prise par Adapera (50% de gain en 2021, j’aime bien le répéter), ce portefeuille reste premier. Mais son avance se réduit.

Bilan en période glissante :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 28/02/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 6% 1236,38 4%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 4% 6658,83 2%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 0% 33892,6 0%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 3% 4373,94 2%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 3% 14237,81 -1%

Bilan depuis les débuts d’Adapera au 1/1/2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 31/12/21 28/02/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 19% 1 498,51 50% 1236,38 24%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 17% 7 153,03 29% 6658,83 20%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 11% 36 338,30 19% 33892,6 11%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 15% 4 766,18 27% 4373,94 16%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 12% 16 320,08 27% 14237,81 10%

Effets de la guerre en Ukraine

Adapera est principalement composé de valeurs américaines qui ne seront pratiquement pas touchées par le conflit.

Prudence par contre sur les valeurs européennes, que se soit en terme d’impact sur la chaîne de production (utilisation du gaz) ou sur la vente (secteur du luxe par exemple).

Effets de la continuité de l’inflation

J’écrivais en octobre opter pour un retour à la normale dans le courant de l’été, avec des niveaux de transactions traditionnellement plus calmes en août, qui auraient laissé à la logistique le temps nécessaire à une réorganisation. Mais la guerre risque de continuer à tendre le marché de certaines matières premières. Si ma première analyse peut conserver de la pertinence pour le marché américain, les risques sont plus élevés en Europe du fait de sa dépendance à l’énergie russe.

Pour diminuer ces effets :

  • maintien d’un portefeuille majoritairement basé sur des valeurs américaines.
  • sur ces valeurs, j’ai opté pour des titre offrant des dividendes afin de m’assurer d’une conversion en liquidité qui permettrait de me réorienter si besoin.
  • par ailleurs, j’ai profité de quelques effets d’aubaine de cette période mouvementé. Ainsi, Netflix est entré dans Adapera suite à sa chute de 24 %. Je vous invite à le faire également si vous en avez l’occasion. Attendez qu’une valeur connue perde au moins 5%. Ce ne sera pas mon cas pour le moment du fait du manque de liquidité.
  • LA formule magique quand on est sûr d’être positionné sur des titre résilients : attendre. C’est le cas avec les valeurs du portefeuille Adapera. Donc j’attends des jours meilleurs. Ce ne devrait pas être très long (6 mois peut-être), les conséquences du conflit ayant été prises en compte par les marchés, et les remontés des taux américains étant toujours très mesurées par rapport au niveau de l’inflation.

 

A titre d’exemple, Adapera était constitué au 28 février des valeurs suivantes :

  • Sartorius (FR0013154002) : 5,5%
  • Apple (US0378331005) : 20%
  • Home Depot (US4370761029) : 11%
  • Netflix (US64110L1061) : 21%
  • Nike (US6541061031) : 12%
  • Salesforce (US79466L3024) : 12%
  • Sherwin-Williams (US8243481061) : 16,5%
  • Liquidités : 2%

Les 2/3 offrent des dividendes (les exceptions étant Netflix, acheté à l’occasion de sa chute, et Salesforce), et toutes un indice de résilience d’au moins 300.

Aparté sur Netflix : l’arrivée dans son aire de jeu de concurrents sérieux (Amazon et Disney) va bien entendu réduire sa folle progression. Toutefois, la valeur ne méritait pas une telle correction d’un quart de sa valeur en une journée. D’ici quelques mois, elle devrait avoir repris la moitié de la perte.

Je vous donne rendez-vous en août, avec une analyse des résultats au 31 juillet.