Lettre n°11 de septembre 2024

Bon retour au travail à toutes et tous !

Les marchés furent cet été riches en plongeons propices à des investissements.

Devant les soubresauts innatendus de la politique française, j’ai purement et simplement réorienté mon portefeuille vers du 100% américain.

Et j’en ai profité pour concentrer mes positions, comme prévu.

Performances depuis le 1er janvier 2021 :

 

 

 

Avec une appréciation de 31% depuis le 1er janvier 2021, la progression d’Adapera est plus faible que celle des indices.

Composition d’Adapera :

Je continuerai à consolider mes positions dans les mois qui viennent, pour réduire le nombre de lignes.

Cela se fait par opportunisme. Il faut qu’une des valeurs ciblées chute pour en acheter en vendant une ou deux lignes déjà présentes : j’ignore donc si cette opportunité se présentera, et quand.

Voici les cibles d’achat, avec leur valeur respective de décote qui déclencherait l’achat :

  • US92343E1029 Verisign : -4%
  • US92826C8394 VISA : -4%
  • US0231351067 Amazon : -5%
  • US79466L3024 SALESFORCE : -5%
  • US64110L1061 NETFLIX : -6%
  • US8243481061 SHERWIN WILLIAMS : -4%

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Je vous donne rendez-vous en janvier 2025, pour le bilan annuel.

Lettre n°10 d’avril 2024

Cette nouvelle lettre ne contriendra pas d’information bouleversante.
Les marchés ayant été au beau fixe sur le premier trimestre 2024, je n’ai pas investi de nouveaux capitaux, j’ai uniquement réorienté certaines lignes vers toujours plus de technologie (Dassault Système et l’inévitable Nvidia).
Pour Nvidia, je dois avouer avoir hésité suite à sa folle envolée de 2023, mais force est d’avouer que l’entreprise est leader incontesté en son domaine et que la propagation de l’IA générative en assistant sur l’ensemble des PC lui laisse présager de beaux jours.

Performances depuis le 1er janvier 2021 :

Performance depuis 2021

 

 

 

Ni premier, ni dernier, Adapera est dans le peloton, ce qui n’est évidemment pas satisfaisant (sinon, autant répliquer un indice).

Pour améliorer cela, je me rapprocherai des valeurs technologiques.

Composition d’Adapera au 31 mars 2024 :

Composition à fin avril.

C’est beaucoup trop de lignes. Je concentrerai les investissements si l’occasion le permet (si une valeur que je veux acheter vient à tomber).

Toutefois, les marchés étant à la hausse, je ne devrai pas investir plus sur la période à venir.

Justement, les valeurs intéressantes pour la période à venir :

  • Amazon (en attendant une baisse de 6 %)
  • Intuit (6%)
  • Salesforce (6%)
  • Sherwin-William (4%)
  • Thermo Fis (5%)
  • VISA (7%)

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Je vous donne rendez-vous en septembre 2024, avec le bilan à fin août.

Lettre n°9 de janvier 2024

Belle reprise en fin d’année, pour l’ensemble des marchés en général et pour Adapera en particulier.

Performances depuis le 1er janvier 2021 :

Composition d’Adapera au 1er janvier :

Concernant mes investissements, je devrai moins investir en bourse ce prochain semestre, car globalement, je m’attends à une embellie. Or, c’est dans les périodes de chutes qu’il faut investir.
En bourse, je me contenterai de réaffecter mes investissements actuels en cas de baisse ponctuelle.

Mes cibles sont :

– Sherwin Williams
– VISA INC
– Amazon
– Dassault Systemes
– Netflix
– Intuit

Mais je ne bougerais qu’en cas de baisse d’au moins 8% du titre.

Pendant cette période de hausse des marchés, je vais regarder vers les immobilières côtées (SIIC ou REITS pour les anglophones). Il s’agit toujours de bourse, mais sur des valeurs immobilières, qui seront là pour apporter des dividendes, sans visée spéculative sur le titre.
Trois ont retenu mon attention :

– Argan
– Immobilière Dassault
– Public Storage

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Je vous donne rendez-vous en avril 2024, avec le bilan à fin mars.

Lettre n°8 de novembre 2023

Si l’année a été assez molle, l’inflation semble maintenant maîtrisée, du moins aux Etats-Unis.

Toutefois, ces derniers mois ayant été marqués par les hésitations du marché sur la conduite à tenir, Adapera a pu profiter de quelques opportunités de baisses pour faire des achats.

Le prochain semestre, qui, sauf élément de déstabilisation, est attendu haussier, sera moins favorable aux emplettes.

Examinons les résultats d’Adapera.

Performances depuis le 1er janvier 2021 :

 

Performances par périodes glissantes de 5 mois depuis le 1er janvier 2021 :

La chute est rude pour Adapera, entraîné par le fond par les valeurs européennes, soit liées à la santé (Eurofins, Sartorius), soit par Téléperformance, qui perdent toutes plus d’un cinquième de leur valeur sur la dernière période.

Concernant Eurofins et Sartorius, elles sont autant menacées par la fin des vagues COVID (ou de l’intérêt que l’on porte à celles-ci), que par les taux élevés, ces entreprises innovantes ayant besoin d’un matelas financier important. Ces entreprises reviendront en une meilleure période à fin 2024 avec une redescente des taux.

Téléperformance est un autre cas. L’action a chuté d’une part du fait du rachat d’un concurrent (Majorel) de grande taille et d’autre part, du fait de l’irruption de l’IA générative, qui pourrait selon certaines analyses, rendre dépassé l’emploi de plateformes téléphoniques. Personnellement, je ne pense pas que Téléperformance mérite sa chute. L’IA générative n’est à cette heure pas en état de remplacer l’humain dans des réponses efficaces, précises, et en empathie avec l’interlocuteur. Cela sera le cas plus tard, mais pas maintenant. Et pour atteindre ce but, rien de mieux que de monter une IA générationnelle dans un grand groupe des centres d’appel : c’est là que ce type d’IA pourra apprendre ce métier. Téléperformance a d’ailleurs annoncé avoir rejoint le programme AI Lighthouse dans ce but.

Je ne doute donc pas que téléperformance ressurgisse d’ici un an ou deux.

Concernant les mois à venir, la météo boursière devrait être assez belle. Ce qui est toujours dommage car cela restreind les achats. Mais il y aura toujours des « coups » intéressants au cas par cas, à la faveur d’un mauvais résultat.

Mes recommandations du moment :

  • Amazon, Intuit, Nike et Sherwin Williams : pour parier sur la reprise de confiance américaine après la reprise tout court.
  • Netflix : même raison que pour les précédents, et également du fait que l’entreprise négocie bien le virage de la mise en concurrence.
  • Dassault System : la période dangereuse que nous traversons pourrait pousser le secteur de cette entreprise.

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Je vous donne rendez-vous en janvier 2024, avec le bilan de l’année 2023.

Lettre n°7 de juin 2023

Le contexte est stable depuis la lettre de janvier, à savoir une absence de boussole.

Les valeurs américaines ont progressé de façon impressionnante, et Adapera en a profité.
De façon générale, avec la diminution de l’augmentation des taux des banques centrales, le consensus est plutôt à l’optimisme.
Tant mieux, j’en profite. Toutefois, je pense que pour de nombreuses entreprises et de nombreux particuliers, c’est au second semestre où nous entrons que les effets des politiques budgétaires se feront ressentir.

Des opportunités devraient donc encore se présenter jusqu’à la fin de l’année, en particulier en juillet et août, où les variations fortes du fait de la faiblesse des volumes ont de plus fortes probabilités d’apparition.

Examinons les résultats d’Adapera.

Performances depuis le 1er janvier 2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 31/12/21 28/02/22 31/07/22 31/12/22 31/05/23
Adapera 1 000,00 12% 19% 50% 24% 16% 6% 12%
CAC 40 5 551,41 13% 17% 29% 20% 16% 17% 28%
DJ 30 606,48 11% 11% 19% 11% 7% 8% 8%
SP 500 3 756,07 11% 15% 27% 16% 10% 2% 11%
Nasdaq 100 12 888,30 8% 12% 27% 10% 0% -15% 11%

 

Performances par périodes glissantes de 5 mois depuis le 1er janvier 2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 28/02/22 31/07/22 31/12/22 31/05/23
Adapera 1 000,00 12% 6% 4% -6% -9% 6%
CAC 40 5 551,41 13% 4% 2% -3% 0% 10%
DJ 30 606,48 11% 0% 0% -3% 1% -1%
SP 500 3 756,07 11% 3% 2% -6% -7% 9%
Nasdaq 100 12 888,30 8% 3% -1% -9% -16% 30%

Adapera est donc toujours deuxième, loin derrière le CAC 40.

Le décrochage d’Adpera par rapport au CAC 40, et surtout, le fait qu’aucune valeur du CAC ne resorte un tant soit peu dans les sélections des valeurs par les algorithmes m’a amené à me pencher sur la question. J’ai découvert que les sources d’alimentation fournissaient des valeurs… étranges pour les valeurs du CAC40. Le problème est réglable par programmation, les fichiers entrant comportant les valeurs justes et celles erronées et une zone permettant d’écarter les mauvaises.

J’ai réalisé les évolutions logicielles nécessaires, mais il me faudra maintenant reprendre l’ensemble des cours de ces 15 dernières années, ce que je ferai cet été.

Ce problème ne venait pas perturber la sélection et les calculs sur les valeurs américaines. Je poursuis donc mes conseils sur cette base, et la prochaine lettre de novembre mettra peut-être en avant des valeurs françaises.

Globalement, la situation économique du fait de l’inflation devrait encore être chahutée. C’est donc l’occasion de faire des achats en profitant de belles chutes, pour profiter d’une remontée à partir de mi-2024, mais en se montrant plus offensif que ces derniers mois. En visant également des valeurs sans dividendes par exemple.

Mes conseils du moment :

  • Melexis
  • Amazon
  • Northrop
  • Wolters
  • Visa
  • Sartorius

L’exemple type est le retour d’Amazon dans ma sélection. L’inflation va fortement peser sur les ménages cette année, les résultats d’Amazon peuvent en patir et donc présenter des occasions d’achats. Nous pouvons espérer une situation stationnaire, voire, une baisse des taux en 2024, ce qui redonnera du pouvoir d’achat et relancera les dépenses.

A noter que Melexis, qui gère de l’immobilier d’entrepôt et Visa, dont l’usage va avec les dépenses, suivent le même raisonnement.

Northrop devrait voir ses commandes bien remplies, entre l’obligation pour l’armée américaine de se réapprovisionner et le développement des activités spatiales, soient civiles, soient liées à la compétition américano-chinoise.

Wolters Kluwer fait dans l’édition spécialisée depuis 1836… et a acquis quelques pépites d’entreprises travaillant dans le domaine de l’IA cette dernière année (Della AI pour l’extraction des données de contrat, Invistics pour le suivi des médicaments…). L’IA ne menace pas les entreprises d’un secteur. L’IA menace les entreprises qui n’évoluent pas suffisament rapidement dans les pratiques d’un secteur.

Sartorius… en attendant le prochain besoin sanitaire.

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Je vous donne rendez-vous en novembre 2023, avec une analyse des résultats au 31 octobre 2023.

Lettre n°6 de janvier 2023

Je vous adresse à tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.

Personnellement, je subis actuellement les tracas de tout investisseur de long terme.

Adapera a chuté au classement des indices, où il occupait la première place depuis plus d’un an.

D’un côté, mon cortex me répète que la situation n’est pas anormale, ma stratégie étant une stratégie de long terme basée sur la résilience. D’après les méthodes mathématiques employées, elle doit se trouver avec une forte probabilité de résultat supérieur à la moyenne à partir d’une durée de 4 ou 5 ans. Ses piètres performances (6% en deux ans) face au CAC 40 français (à 17%) ne seraient donc pas représentatives de ses qualités.
D’un autre côté, des niveaux plus archaïques de mon cerveau crient à l’alerte maximale et à la recherche d’une nouvelle stratégie.

Performances depuis le 1er janvier 2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 31/12/21 28/02/22 31/07/22 31/12/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 19% 1 498,51 50% 1236,38 24% 1 158,98 16% 1 062,86 6%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 17% 7 153,03 29% 6658,83 20% 6 448,50 16% 6 473,76 17%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 11% 36 338,30 19% 33892,6 11% 32 845,13 7% 33 147,25 8%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 15% 4 766,18 27% 4373,94 16% 4 130,29 10% 3 839,50 2%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 12% 16 320,08 27% 14237,81 10% 12 947,97 0% 10 939,76 -15%

 

Performances par périodes glissantes de 5 mois depuis le 1er janvier 2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 28/02/22 31/07/22 31/12/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 6% 1236,38 4% 1 158,98 -6% 1 062,86 -8%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 4% 6658,83 2% 6 448,50 -3% 6 473,76 0%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 0% 33892,6 0% 32 845,13 -3% 33 147,25 1%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 3% 4373,94 2% 4 130,29 -6% 3 839,50 -7%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 3% 14237,81 -1% 12 947,97 -9% 10 939,76 -16%

 

Les deux ont raison, et c’est la force de l’être humain.
D’une part, j’écouterai les alertes pour trouver des améliorations à apporter. Mais je le ferai sans crise de panique.

Concernant mon analyse de la situation économique, je n’ai plus de boussole, mais cela n’est pas lié à une perte de repère. J’ai des repères, mais ils donnent des signes contraires.

Le cas de la levée de la stratégie zéro-COVID en Chine est typique.
Pour voir le verre à moitié plein, elle permet de remettre au travail la plupart des employés et de sortir la population d’un enfermement.
Mais le prix du refus des vaccins occidentaux sera lourd. Les chiffres officiels chinois n’étant là que pour nous rappeler le souvenir charmant des villages Potemkine, les analystes extérieurs au pays estiment que cette levée conduira au décès de 1 à 2 millions d’individus. A l’heure où j’écris ces lignes, la situation dans les (peu nombreux) hôpitaux chinois semble être catastrophique.
Comment réagira l’opinion publique chinoise ? Le comité central du parti ?
Personne ne peut le dire. Cela ne signifie pas que ceux qui parient sur un redémarrage de l’usine mondiale aient tort. Cela signifie que l’incertitude est grande.

La guerre en Ukraine semble partie pour durer.
Les Russes ne peuvent gagner avec des armes conventionnelles. La population Russe ne se révolte pas. Jusqu’à combien de cercueils ? Incertitude.

Quand à notre chère inflation, certains en prédisent la fin, avec de très bons arguments : les facteurs déclencheurs sont passés, les banques centrales tiennent ferme la barre des taux. La seule question resterait celle du moment de l’atterrissage.
A mon sens, la question n’est pas si simple. Avec la nouvelle année, arrivent de nombreuses renégocations de contrats, dont les montants seront à la hauteur des prix subis jusque-là par les fournisseurs. Je pense que nous devrions assister à une propagation de l’inflation. Cela n’est d’ailleurs pas en opposition avec son apaisement, à l’image d’une vague s’étendant sur la plage mais perdant avec cela en hauteur (mes métaphores montrent mon besoin de vacances au soleil). Mais comment cette propagation de l’inflation sera-t-elle supportée par les opinions qui pourraient être soumises à des fermetures de commerces, une remontée du chômage… incertitude, incertitude.

Bref, il m’en coûte, mais je m’attendais déjà à cette conclusion quand j’écrivais la lettre précédente : je reste pour l’instant sur mes principes d’investissement en cours.
A savoir :
– investir « au fil de l’eau », quand une bonne occasion se présente (j’ai ainsi bien profité du plongeon artificiel de Téléperformance),
– investir sur des sociétés distribuant des dividendes (quand il n’y aura plus que cela à réinvestir, ce sera déjà ça).

Voici quelques titre qui ont mes faveurs actuellement :
– Sartorius Stedim
– Nike
– Melexis
– Visa
– Téléperformance
– Eurofins Scientific

Et pour ceux encore plus adverses au risque (moi, c’est ce que j’achète pour ma famille) :
– Home Depot
– Nike
– Visa
– Microsoft
– Thermo Fisher
– Accenture

Dès que l’un de ces titres « dévisse » plus qu’il ne devrait, j’en prends un peu… pour plus tard (second semestre 2023 ou 2024 ? S’il vous plaît, ne me gâchez pas cette année toute neuve en me disant encore plus tard !)

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Je vous donne rendez-vous en juin 2023, avec une analyse des résultats au 31 mai 2023.

Lettre n°5 d’août 2022

Champs en été

 

Le contexte économique n’a pas beaucoup évolué depuis la lettre du mois de mars.

Adapera a chuté, comme les autres indices, et il n’est plus aujourd’hui que premier ex-aequo avec le CAC 40.

Bilan en période glissante :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 28/02/22 31/07/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 6% 1236,38 4% 1 158,98 -6%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 4% 6658,83 2% 6 448,50 -3%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 0% 33892,6 0% 32 845,13 -3%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 3% 4373,94 2% 4 130,29 -6%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 3% 14237,81 -1% 12 947,97 -9%

Bilan depuis les débuts d’Adapera au 1/1/2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 31/12/21 28/02/22 31/07/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 19% 1 498,51 50% 1236,38 24% 1 158,98 16%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 17% 7 153,03 29% 6658,83 20% 6 448,50 16%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 11% 36 338,30 19% 33892,6 11% 32 845,13 7%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 15% 4 766,18 27% 4373,94 16% 4 130,29 10%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 12% 16 320,08 27% 14237,81 10% 12 947,97 0%

Le Nasdaq, indicateur des valeurs technologiques américaines, est donc revenu à son niveau de décembre 2020.

Voyons maintenant du côté des bonnes nouvelles.

Avec des chutes, il est possible de faire de bonnes affaires !

Voici les titres sur lesquels je me concentre actuellement. Leurs points communs : une forte résilience, une bonne évolution de leur titre ces 15 dernières années et le versement de dividendes.

La méthode d’investissement est la même aussi : attendre patiemment que l’un des ces titres vienne à chuter de façon significative pour en acheter.

  • Sherwin-Williams (US8243481061)

Le fabricants de peinture connaît des difficultés du fait du coût des matières premières, mais c’est une entreprise résilliente. Si une nouvelle chute de son cours se présente, ce sera une bonne opportunité pour un achat.

  • VGP NV (BE0003878957)

La société belge est spécialisée dans la détention d’actifs immobiliers professionnels, ce qui est une bonne protection contre l’inflation.

  • Eurofins Scientific (FR0014000MR3)

Excellent exemple. Profitant d’une chute du cours, j’en ai acheté le 28 juillet. A l’heure où j’écris ces lignes, soit trois semaines plus tard, mon rendement est de 2,89 %.

J’ai eu d’autres exemples ces derniers mois avec Cosco, Home Depot, Sherwin Williams. La moralité à en tirer est que même si globalement, les marchés actions vont encore perdre du terrain, le marché ne va pas se détourner de TOUS les investissements. Des valeurs sûres seront aussi une garantie contre l’inflation et surtout, un pari sur l’avenir.

  • Nike (US6541061031)
  • Constellation Brands (US21036P1084)
  • Visa (US92826C8394)

L’autre bonne nouvelle est que selon les données en main aujourd’hui, l’analyse si ce n’est de la situation, mais de la conduite à tenir n’est pas prête de changer.

Le risque lié à l’inflation est complètement dans une zone d’incertitude. J’écrivais dans la lettre n°3 d’octobre dernier que ce risque viendrait à s’éteindre pendant l’été, ce qui, estimé 10 mois à l’avance n’était pas trop mal. Mais j’avais escompté une réponse plus rapide et plus ferme des banques centrales.

La lutte contre l’inflation va encore durer. Six mois ? Neuf mois ? Plus ? Impossible à dire, mais la ligne à conduire sera la même au moins jusqu’à notre prochain rendez-vous de janvier 2023 : acheter en profitant des glissades des titres résilients. Les fruits viendront plus tard.

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Je vous donne rendez-vous en janvier 2023, avec une analyse des résultats au 31 décembre 2022.

Lettre n°4 de mars 2022

J’écris cette lettre à la dernière minute pour respecter l’engagement d’une information en mars 🙂

Il faut dire que l’actualité fut tristement riche.

Du fait de la permanence de l’inflation, les bilans de tous les indicateurs sont moins flamboyants qu’en fin d’année dernière.

Du fait de l’avance prise par Adapera (50% de gain en 2021, j’aime bien le répéter), ce portefeuille reste premier. Mais son avance se réduit.

Bilan en période glissante :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 28/02/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 6% 1236,38 4%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 4% 6658,83 2%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 0% 33892,6 0%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 3% 4373,94 2%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 3% 14237,81 -1%

Bilan depuis les débuts d’Adapera au 1/1/2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 31/12/21 28/02/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 19% 1 498,51 50% 1236,38 24%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 17% 7 153,03 29% 6658,83 20%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 11% 36 338,30 19% 33892,6 11%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 15% 4 766,18 27% 4373,94 16%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 12% 16 320,08 27% 14237,81 10%

Effets de la guerre en Ukraine

Adapera est principalement composé de valeurs américaines qui ne seront pratiquement pas touchées par le conflit.

Prudence par contre sur les valeurs européennes, que se soit en terme d’impact sur la chaîne de production (utilisation du gaz) ou sur la vente (secteur du luxe par exemple).

Effets de la continuité de l’inflation

J’écrivais en octobre opter pour un retour à la normale dans le courant de l’été, avec des niveaux de transactions traditionnellement plus calmes en août, qui auraient laissé à la logistique le temps nécessaire à une réorganisation. Mais la guerre risque de continuer à tendre le marché de certaines matières premières. Si ma première analyse peut conserver de la pertinence pour le marché américain, les risques sont plus élevés en Europe du fait de sa dépendance à l’énergie russe.

Pour diminuer ces effets :

  • maintien d’un portefeuille majoritairement basé sur des valeurs américaines.
  • sur ces valeurs, j’ai opté pour des titre offrant des dividendes afin de m’assurer d’une conversion en liquidité qui permettrait de me réorienter si besoin.
  • par ailleurs, j’ai profité de quelques effets d’aubaine de cette période mouvementé. Ainsi, Netflix est entré dans Adapera suite à sa chute de 24 %. Je vous invite à le faire également si vous en avez l’occasion. Attendez qu’une valeur connue perde au moins 5%. Ce ne sera pas mon cas pour le moment du fait du manque de liquidité.
  • LA formule magique quand on est sûr d’être positionné sur des titre résilients : attendre. C’est le cas avec les valeurs du portefeuille Adapera. Donc j’attends des jours meilleurs. Ce ne devrait pas être très long (6 mois peut-être), les conséquences du conflit ayant été prises en compte par les marchés, et les remontés des taux américains étant toujours très mesurées par rapport au niveau de l’inflation.

 

A titre d’exemple, Adapera était constitué au 28 février des valeurs suivantes :

  • Sartorius (FR0013154002) : 5,5%
  • Apple (US0378331005) : 20%
  • Home Depot (US4370761029) : 11%
  • Netflix (US64110L1061) : 21%
  • Nike (US6541061031) : 12%
  • Salesforce (US79466L3024) : 12%
  • Sherwin-Williams (US8243481061) : 16,5%
  • Liquidités : 2%

Les 2/3 offrent des dividendes (les exceptions étant Netflix, acheté à l’occasion de sa chute, et Salesforce), et toutes un indice de résilience d’au moins 300.

Aparté sur Netflix : l’arrivée dans son aire de jeu de concurrents sérieux (Amazon et Disney) va bien entendu réduire sa folle progression. Toutefois, la valeur ne méritait pas une telle correction d’un quart de sa valeur en une journée. D’ici quelques mois, elle devrait avoir repris la moitié de la perte.

Je vous donne rendez-vous en août, avec une analyse des résultats au 31 juillet.